Nîmes Métropole récompense les jeunes pousses vertes

Nîmes Métropole récompense les jeunes pousses vertes

Jeunes pousses vertes
Le 5 juillet, la 3e intercommunalité d’Occitanie a remis 100 000 € de prix à des TPE, associations et communes portant des projets en faveur de l’écologie. Ce 1er appel à projets du genre a su mobiliser 41 initiatives au total, allant du recyclage au véhicule électrique.

Réapprendre aux agriculteurs à composter pour nourrir leur terre de façon naturelle. C’est de ce savoir-faire perdu que l’entreprise MicroTerra (Lunel, CA : 340 000 €, deux salariés) est partie pour créer son activité. Le principe : fournir gratuitement aux agriculteurs plusieurs centaines de tonnes de déchets verts issus de déchetteries environnantes et les aider à créer, au bout de neuf mois, leur propre compost.

« Nous avons un contrat avec les entreprises de traitement de déchets. D’un côté, nous les aidons à valoriser leur déchet vert et de l’autre, l’agriculteur gagne gratuitement un engrais naturel», résument Catherine Bouniol et Nicola Rapette, fondateur d’une entreprise, distinguée par l’Agglomération Nîmes Métropole, le 5 juillet, dans le cadre de son appel à projets ciblé sur le développement durable et baptisé #DéDé.

Abondée d’un total de 100 000 €, la dotation a également permis de récompenser une seconde entreprise à hauteur de 13 560 € : Étrange Ordinaire (Nîmes, CA : 100 000 €). Fondée par deux ex-étudiants de l’UNîmes, elle développe notamment un capteur vérifiant la bonne qualité du processus de compostage à l’intérieur même du composteur.

« Aujourd’hui, la notification se fait par SMS mais l’idée est de développer une application mobile », détaille Clément Bonet, cofondateur d’une société également gagnante du récent appel à projets greentech lancé par l’Ademe.

Au total, 41 sociétés, associations et communes de Nîmes Métropole ont déposé leur candidature pour cet appel à projets #DéDé qui a également récompensé les Vignerons indépendants à hauteur de 20 000 € pour leur projet de conception d’un tracteur électrique dédié à la vigne.

Paru le 5 juillet 2016 dans La Tribune

 

MicroTerra mise sur le compost en circuit court

Paru le 30/11/15 Dans Midi Libre :  MICROTerra mise sur le compost en circuit court

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Lunel – La start-up prône l’« écolocal» pour gérer les déchets verts.

Dans leurs locaux de la pépinière d’entreprise lunelloise Via Innova, Catherine Bouniol et Nicola Rapetti s’attachent depuis six ans à redonner bonne presse à un produit d’enrichissement agricole dont la simplicité n’a d’égal que son efficacité, tout en proposant une solution de traitement aux 100 000 tonnes de déchets verts collectés tous les ans dans chaque département. «Les conditions climatiques de la zone méditerranéenne et l’utilisation systématique d’engrais chimiques depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ont conduit à un appauvrissement des sols et à une perte de fertilité», déplore avec une pointe d’accent italien Nicolas Rapetti.

Un compostage «à la ferme»

Fort de ce constat, cet ancien employé du secteur agroalimentaire, diplômé en sciences de l’environnement et en agriculture durable, s’est lancé en 2009 dans l’aventure Micro Terra, une start-up spécialisée dans la valorisationdes déchets organiques par compostage en circuit court. «Nous partons d’une matière première qui existe et qui est déjà collectée par les entreprises spécialisées ou les collectivités pour en faire, au terme de notre process, un produit fini avec de vrais avantages écologiques et économiques.» Face aux techniques de méthanisation ou d’épandage des boues de stations d’épuration, Micro Terra veut proposer une alternative au traitement des déchets organiques à grande échelle. Elle fournit le procédé, l’expertise, trouve les gisements, avec en point de mire un modèle économique novateur : créer des réseaux locaux d’agriculteurs qui accueillent sur leurs terres des mini-plateformes de compostage en échange d’un accès gratuit au produit fini. «Depuis trois ans, nous menons des expérimentations sur un site de la communauté de communes du Pays de Lunel. Nous sommes dorénavant capables de produire du compost utilisable en agriculture biologique en trois mois.»
Cette solution innovante a déjà convaincu certains grands groupes du secteur, confrontés chaque année à une augmentation de 20% du volume des déchets verts à traiter.

LE CHIFFRE 100 000

C’est le chiffre d’affaires annoncé pour 2015. Et même si le projet d’une immense centrale à biomasse dans les Bouches-du-Rhône, à Gardanne, fait peser une certaine incertitude sur le marché, la start-up espère augmenter son chiffre d’affaires de 20% pour 2016.

PERSPECTIVES Nouvelles régions

Objectif numéro un pour Micro Terra : muscler ses réseaux d’agriculteurs composteurs. Une dizaine est en place aujourd’hui, dans le Languedoc-Roussillon et en Provence Alpes Côte d’Azur. Pour se faire, l’entreprise lorgne évidemment sur les exploitants Midi-Pyrénées, mais imagine aussi proposer son process à l’étranger.

6/11/2014 : Carnet de Campagne

Depuis 4 ans, Micro Terra réhabilite la production locale de compost en associant agriculteurs, industriels du déchet et collectivités locales pour l’assainissement des sols aujourd’hui très abimés.

Il y 15 ans, Nicola Rapetti a débuté sa carrière en tant que technicien environnement au sein d’une multinationale agro-alimentaire. Avec Micro-Terra, il souhaite participer activement au rétablissement du cycle de la matière organique au niveau local.

Que propose MICRO Terra?

Là où ils s’implantent, ils créent et coordonne une chaine nouvelle qui met en relation les agriculteurs, les collectivités locales et les professionnels des déchets de la région (par exemple Véolia). Pour faire du compost il faut des terres pour étaler les déchets, irriguer et oxygéner la matière pour qu’il soit stable et de bonne qualité. Micro Terra repère les fermes, évaluent les sols et négocie avec l’agriculteur un échange « terre contre compost ».

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2/06/2014 : Dans le Languedoc Roussillon, Micro-Terr recrée les conditions de fertilité des terres agricoles

  • 2/06/2014 : LACROIX.COM et    RADIO CLASSIQUE

Version audio : chronique “Social Eco” de Christine Quentin :

Dans le Languedoc Roussillon, Micro-Terra recrée les conditions de fertilité des terres agricoles

Depuis 4 ans, Micro-Terra réhabilite la production locale de compost en associant agriculteurs, industriels du déchet et collectivités locales pour l’assainissement des sols aujourd’hui très abimés.

L’entreprise Micro-Terra a été mise en avant le 2 juini dans l’émission «Social Eco» de Christine Quentin, présentée par Nicolas Pierron, en partenariat avec La Croix, chaque jour à 6h55 sur Radio Classique.

Spécialisée en économie sociale et solidaire, «Social Eco» présente chaque jour une initiative dans le domaine de l’insertion par l’activité économique, l’environnement, l’habitat, l’éducation ou l’économie numérique.

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 Nicolas Pierron : Micro-Terra, une entreprise basée à Lunel en Languedoc-Roussillon, qui réorganise la production du compost dans la région pour rendre les terres agricoles plus fertiles et plus saines.

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Christine Quentin : Oui. On connait tous le Languedoc-Roussillon, notamment pour la qualité de son vin, malheureusement c’est une terre qui manque de compost, cette matière végétale et animale que l’on trouve dans le sol et qui la rend fertile. La chambre régionale d’agriculture estime que ses sols contiennent moins de 1% de cette matière organique, là où, en moyenne, il faut en compter 2 à 4% pour préserver la terre. Il faut dire que les agriculteurs locaux ne sont pas organisées pour produire leur compost.

Il font venir du centre de la France ou de l’international leurs fertilisants chimiques ou bio, alors qu’ils auraient la possibilité légale de le produire eux-mêmes. Beaucoup manquent de moyens techniques et se sont habitués à se fournir en matière déjà préparées. C’est pour répondre à cette situation que Micro-Terra s’est lancé il y a 4 ans pour créer une activité nouvelle, avec une organisation innovante de production de fertilisants sains et biologiques.

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N.P. : Que propose Micro-Terra?

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C.Q. : Là où ils s’implantent, ils créent et coordonne une chaine nouvelle qui met en relation les agriculteurs, les collectivités locales et les professionnels des déchets de la région (par exemple Véolia). Pour faire du composte il faut des terres pour étaler les déchets, irriguer et oxygéner la matière pour qu’il soit stable et de bonne qualité. Micro-Terra repère les fermes, évaluent les sols et négocie avec l’agriculteur un échange « terre contre compost ».

La société de recyclage identifiée comme partenaire amène ses déchets sur la parcelle de terre en question et Micro-Terra en assure le traitement quotidien. Une partie du compost réalisé est ensuite donnée à l’agriculteur comme un loyer. Agriculteurs qui n’a donc plus à en commander ailleurs. Le reste de la production est revendu aux voisins et à la collectivité à un prix très bas pour une forte valeur ajoutée. C’est un compost traçable, normé, valable pour de l’agriculture biologique, qui empêche l’érosion des sols et permet de faire des économie puisqu’il faut moins d’engrais.

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N.P. : Ce qui implique de changer les habitudes agriculteurs … Est-ce que ça marche, cette nouvelle chaine de production du compost ?

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C.Q. : Oui, les premiers tests ont été effectués avec la commune de Lunel. Les réactions des agriculteurs, de la ville et des sociétés de recyclage ont été positives, cela correspond à un besoin. Micro-Terra a depuis dupliqué sa démarche à Arles et Montpellier. Le modèle économique se stabilise avec une plus-value financée à l’entrée par les industriels dont Micro-Terra assure le traitement des déchets et, à la sortie, avec la revente auprès des agriculteurs.

Les fondateurs de Micro-Terra ont aussi créé la « Terra Box » pour les particuliers qui recherchent de l’engrais sain et facile à transporter. Ils veulent maintenant se constituer en SCOP pour effectuer des investissements supplémentaires et accélérer leur développement dans la Région du Languedoc Roussillon !

Christine Quentin

Lien article ici

02/05/2012 – Via Innova ; Micro Terra vous aide à créer un compost de qualité

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MicroTerra vous aide à créer un compost de qualité

Micro-Terra est en mesure de conseiller les acteurs (particuliers, collectivités, syndic) qui souhaitent améliorer la gestion de leurs déchets organiques. Notre vision c’est le rétablissement du circuit court de la matière organique.

La mise en place de la méthode Micro-Terra s’intègre à la plateforme de compostage existante en utilisant les moyens déjà en place.
L’accent est mis sur une vérification systématique des matières premières et sur le contrôle du procédé de compostage aérobie.

En procurant de façon contrôlée aux micros organismes, les éléments nécessaires à leur développement (eau et oxygène) on facilite le processus naturel de compostage.

Grâce à des indicateurs de haute technologie, nous pouvons piloter le process et ainsi adapter les soins à apporter aux andains.

Tout en assurant le suivi des plateformes nous souhaitons aussi assurer leurs débouchés en travaillant sur la diversification de l’utilisation du compost. En effet le compost recèle bien des secrets que nous voulons révéler pour améliorer notre environnement.

Notre savoir faire :

La transmission de savoir faire vous permet la gestion de votre plateforme en autonomie. Nous vérifions l’avancement du compostage grâce à des indicateurs innovants et ainsi nous pouvons garantir le bon fonctionnement en ajustant le process.

Avantages environnementaux

Micro-Terra vous apporte :

☑︎ Un moyen de contrôle des process de compostage, grâce aux indicateurs.
☑︎ Une réduction de 30% du temps de transformation de la matière organique.
☑︎ Une réduction des nuisances olfactives et environnementales
☑︎ Une agriculture durable et une sauvegarde des ressources de votre territoire.
☑︎ Avantages économiques

Micro-Terra vous permet :

☑︎ D’obtenir un compost de haute qualité dans un temps plus réduit.
☑︎ De satisfaire la demande grandissante d’un compost conforme aux normes en vigueur.
☑︎ De valoriser votre compost à un prix plus élevé que le marché.

  • VIA INNOVA est une pépinière d’entreprise fertilisante qui fait pousser avec vigueur les racines de votre entreprise et qui nous a aider à faire germer nos idées en nous apportant du conseil, de l’aide au développement du projet et des ressources humaines.

Article disponible ici 

 

21/09/2011 : Midi Libre ; Les jardiniers pourront bientôt déposer leurs déchets dans un composteur collectif

  •  Bientôt un composteur aux jardins partagés du Dardaillon
    AMÉLIE GIRARD
    Les jardiniers pourront bientôt déposer leurs déchets dans un composteur collectif. (© D.R)

    Le conseil municipal de Lunel-Viel, qui s’est réuni lundi soir à la mairie, a adopté à l’unanimité le projet de compostage citoyen pour les jardins partagés du Dardaillon Est de l’entreprise Micro Terra. L’entreprise, hébergée par la pépinière d’entreprise Via Innova, a mis en place une plate-forme permettant de fabriquer du compostage de très haute qualité.

    Le projet comprend une aire de compostage capable de traiter 5 200 kg de déchets par an, un espace de biodiversité incluant un verger, une prairie fleurie, un hôtel à insecte et une cabane végétale. Le tout pour la somme de 1 662,44 euros TTC. Les jardiniers locataires seront formés afin d’utiliser au mieux cette aire de compostage. “Ouvert en priorité aux utilisateurs des jardins, l’aire de compostage sera ensuite accessible aux habitants de Lunel-Viel après avoir suivi des formations”, souligne Jean Charpentier, maire de Lunel-Viel.