MICROTerra participe à la 3ème édition du concours La Fabrique Aviva

Nous faisons partie des projets sélectionnés pour participer au Concours La Fabrique Aviva 2018.  
 

La Fabrique Aviva, qu’est-ce que c’est ? 

Une aide financière de 1 million d’euros (à partager entre plusieurs projets) pour les projets entrepreneuriaux utiles et innovants, répondant à l’un de ces 4 enjeux :
  • Soutenir l’emploi,
  • renforcer le lien social,
  • protéger l’environnement et agir pour une santé durable,
  • agir pour une santé durable. 

Notre projet : 

MICROTerra : filière de compostage à la ferme :

“Nous créons une économie verte locale et circulaire, répondant aux enjeux actuels de la transition écologique et énergétique des territoires, tout en diminuant les coûts de fertilisation des agriculteurs.”

Notre objectif : 

Notre objectif est de faire partie des 140 finalistes de la phase de vote du concours, pour pouvoir continuer le concours et tenter de remporter un accompagnement et un financement, pour pouvoir continuer de développer nos filières de compostage à la ferme.
 

Comment nous aider à atteindre notre objectif :

Vous pouvez nous aider en votant pour notre projet sur la plateforme La Fabrique Aviva. 
Il suffit de s’inscrire ici, vous disposerez ensuite de 10 votes. Vous pouvez utiliser vos votes pour un seul projet ou pour plusieurs projets. 
Pour voter pour un projet, il suffit de se rendre sur la page du projet, puis de cliquer sur le bouton “voter” et sélectionner le nombre de votes que vous désirez donner à ce projet et de valider. 
 

 

Ne pas confondre Texture et Structure

On a souvent tendance à confondre texture et structure. Etant donné leurs liens qu’elles ont avec les matières organiques apportées au sol, une petite mise au point s’impose.

La Texture

La texture, ou granulométrie, est la répartition des éléments minéraux du sol selon leur taille. Comme vous pouvez l’observer dans ce tableau.

Si la texture d’un sol change au cours de son évolution, sur plusieurs milliers d’années, ce n’est pas le cas à l’échelle d’une vie humaine. Inutile donc d’essayer de modifier la texture de votre sol : il faut « faire avec », tirer parti de ses avantages d’une part, en limiter les inconvénients d’autre part. Par exemple, un sol sableux est naturellement bien aéré, mais ne retient pas l’eau. Dans un sol argileux, c’est l’inverse.


La Structure

La structure est l’agencement des particules dans le sol. On parle de structure compacte, aérée, grossière, fine… 

La structure idéale est la structure grumeleuse, dans laquelle 50 % du volume est occupée par des pores. Elle permet une très bonne aération du sol, et un drainage efficace. 

Contrairement à la texture, la structure s’entretient et peut s’améliorer, par l’apport régulier de matières organiques (MO). En effet, en dégradant ces dernières, les micro-organismes du sol, grâce à leurs enzymes extracellulaires, fabriquent une sorte de colle organique, qui agrège entre elles les particules les plus fines de la terre, c’est-à-dire les limons et les argiles. En l’absence d’apports réguliers de MO, la production de colle organique diminue, et la structure se dégrade, devenant de plus en plus compacte.

Zoom sur la structure grumeleuse

 

En période de pluie ou d’arrosage, la structure grumeleuse permet un bon drainage.

 

 

 

 

 

 

Après «ressuyage», la structure grumeleuse favorise les échanges gazeux (entrée d’oxygène dans le sol, évacuation du gaz carbonique).

 

 


Télécharger la fiche complète

Blaise Leclerc – Docteur en Agronomie expert à l’ITAB (Institut technique de l’agriculture biologique) sur le sol et la fertilisation.

MICROTerra prépare la deuxième vie de vos arbres de Noël

 
Retournement d'un andain à la ferme
 
 
 
 
 
Le podcast en intégralité sur France Bleu Hérault
 
 
 
 
 
 
 
MICROTerra, une entreprise héraultaise de l’ESS (Économie Sociale et Solidaire), propose une solution de valorisation des déchets organiques issus des collectivités et destinés à devenir du compost. Une idée née d’un concept simple, les sols de notre Région Occitanie manque de matière organique.
Comment peut-on rendre les fermes durables ? 
MICROTerra récupère les déchets verts verts des collectivités et des particuliers auprès des syndicats de traitement des déchets, collectivités ou collecteurs de déchets après broyage. Ils acheminent le broyat végétal chez des agriculteurs partenaires pour fabriquer du compost de qualité directement à la ferme. Les agriculteurs sont suivis en amont et pendant le compostage pour assurer un produit de qualité. Les agriculteurs bénéficient gratuitement de cette ressource, les clients de MICROTerra sont les collecteurs de déchets et les collectivités. 
L’entreprise est accompagnée par Réalis, la pépinière de l’ESS.

 

“Peut-être que votre arbre de Noël que vous êtes en train de décorer servira après les fêtes à cultiver les salades de la ferme voisine” 
ToulEco par Y. Percq – France Bleu Hérault – 13/12/2017 à 7h43

Agri-Challenge : MICROTerra, parmi les finalistes

Cette année, nous sommes fières d’être parmi les douze finalistes nationaux, qui pourront présenter leur solution Agro-écologique au grand jury du concours Agri-Challenge. Rendez-vous le 26 Octobre 2017 pour la soutenance finale et les résultats.

Quelques mots sur l’Agri-Challenge :

Chaque année Mc’Donalds France, dans le cadre de sa stratégie agro-écologique, lance un appel à projets, l’Agri-Challenge.

Ce concours a pour but de découvrir les solutions agricoles de demain, en se concentrant autour de 5 thématiques :

  1. Réduire l’impact des intrants (engrais, produits phytosanitaires, alimentation, semis)
  2. Réduire les consommations directes d’énergie
  3. Réduire les consommations d’eau
  4. Améliorer le bien-être animal
  5. Contribuer au maintien de la biodiversité.

Le concours distingue chaque année 3 projets qui seront testés dans des fermes pilotes qui approvisionnent le réseau Mc’Donalds France.

L’ambition de Mc’Donalds France :

“Réduire significativement l’impact environnemental de l’amont agricole des produits, tout en garantissant la pérennité économique des acteurs des filières, la qualité des produits, et un approvisionnement régulier et répondant à nos besoins.”

Invitation à rencontrer les finalistes de l'Agri-Challenge 2017 de MC'Donalds et à découvrir les solutions agricoles de demain

 

Article paru dans la France Agricole

MicroTerra article paru dans la france agricole
MicroTerra article paru dans la France Agricole

Microterra fournit du compost gratuit pour les agriculteurs

Nicolas Rapetti et Catherine Bouniol en rêvaient depuis 2009. Et c’est en 2015 qu’ils ont pu concrétiser leur projet et lancer leur start-up Microterra, incubée à Lunel, dans l’Hérault. Leur idée : créer une filière de gestion des déchets verts. Avec d’un côté : des gisements intarissables en provenance de collectivités locales ainsi que des groupes industriels de traitement des déchets. Et de l’autre : des agriculteurs en quête de solution pour enrichir leur sol à moindre coût. Microterra les a mis en lien : la petite entreprise présente dans les Régions Occitanie et Paca assure toute la logistique et même l’accompagnement des agriculteurs dans leur démarche. En 2016, une soixantaine a ainsi bénéficié de ses services et de 25 000 tonnes de broyats de déchets verts traités gratuits. « Ça va de 20 jusqu’à 1 000 tonnes de déchets par agriculteur, explique Catherine Bouniol. Et cela concerne autant les maraîchers, les arboriculteurs, les viticulteurs que les céréaliers. » Important : les produits issus des déchets sont analysés et normés par la start-up qui fait aussi bureau d’études.

Article paru dans La France Agricole le 15.02.2017

Du compost gratuit pour les agriculteurs

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Du compost gratuit pour les agriculteurs

MicroTerra, entreprise de Lunel, propose aux agriculteurs des déchets verts broyés, provenant de déchetteries. La startup héraultaise a organisé une filière pour récupérer une partie de cette biomasse d’ordinaire valorisée par des entreprises (Véolia, Suez) et réapprendre aux agriculteurs à la composter. “Les sols de la région sont très pauvres en matière organique et acheter du compost coûte cher. Or il y a de plus en plus de déchets verts produits par les particuliers et les collectivités qui paient cher pour leur valorisation, voire leur destruction”, résume Nicola Rapetti, fondateur de cette entreprise, créée en 2015. Elle offre aux agriculteurs de la région une ressource à transformer pour enrichir leurs terres naturellement et gratuitement.

En effet, la filière de compostage à la ferme est autofinancée par votre collectivité. Notre démarche prône le retour vers le “bon sens paysan” qui favorise une agriculture saine et des terres résilientes. Grâce à cette distribution gratuite de broyat 100 % végétal et analysé pour attester de sa fiabilité, nous souhaitons rendre aux agriculteurs leur pouvoir d’achat et diminuer les risques sanitaires et environnementaux liés à l’utilisation des intrants chimiques.

Paru le dans le Journal de la Région n°3 Septembre / Octobre 2016

Evoluer vers l’économie sociale et solidaire

MicroTerra désormais incubé au Pôle Realis.

Economie sociale et solidaire

C’est le 17 juin 2016 que nous avons obtenu la validation du Pôle Realis ce qui nous permettra d’avoir accès à leur accompagnement. Cet incubateur spécialisé dans l’économie sociale et solidaire offre un levier performant qui nous aidera à valoriser l’activité de valorisation des déchets verts à la ferme.

Nous sommes soucieux d’évoluer vers de nouveaux horizons mais notre principal objectif est de maintenir nos valeurs humaines et environnementales. C’est donc pour ne pas perdre de vue ces principes que nous avons candidaté auprès du Pôle Realis en qui nous avons une entière confiance et avec lesquels nous partageons les mêmes finalités.

Merci donc au Pôle Realis et à ses membres de nous accueillir, ainsi de nous soutenir dans nos projets!

Site: http://www.laregion-realis.fr/

Pour aller plus loin : Qu’est ce que l’ESS ?

Nîmes Métropole récompense les jeunes pousses vertes

Nîmes Métropole récompense les jeunes pousses vertes

Jeunes pousses vertes
Le 5 juillet, la 3e intercommunalité d’Occitanie a remis 100 000 € de prix à des TPE, associations et communes portant des projets en faveur de l’écologie. Ce 1er appel à projets du genre a su mobiliser 41 initiatives au total, allant du recyclage au véhicule électrique.

Réapprendre aux agriculteurs à composter pour nourrir leur terre de façon naturelle. C’est de ce savoir-faire perdu que l’entreprise MicroTerra (Lunel, CA : 340 000 €, deux salariés) est partie pour créer son activité. Le principe : fournir gratuitement aux agriculteurs plusieurs centaines de tonnes de déchets verts issus de déchetteries environnantes et les aider à créer, au bout de neuf mois, leur propre compost.

« Nous avons un contrat avec les entreprises de traitement de déchets. D’un côté, nous les aidons à valoriser leur déchet vert et de l’autre, l’agriculteur gagne gratuitement un engrais naturel», résument Catherine Bouniol et Nicola Rapette, fondateur d’une entreprise, distinguée par l’Agglomération Nîmes Métropole, le 5 juillet, dans le cadre de son appel à projets ciblé sur le développement durable et baptisé #DéDé.

Abondée d’un total de 100 000 €, la dotation a également permis de récompenser une seconde entreprise à hauteur de 13 560 € : Étrange Ordinaire (Nîmes, CA : 100 000 €). Fondée par deux ex-étudiants de l’UNîmes, elle développe notamment un capteur vérifiant la bonne qualité du processus de compostage à l’intérieur même du composteur.

« Aujourd’hui, la notification se fait par SMS mais l’idée est de développer une application mobile », détaille Clément Bonet, cofondateur d’une société également gagnante du récent appel à projets greentech lancé par l’Ademe.

Au total, 41 sociétés, associations et communes de Nîmes Métropole ont déposé leur candidature pour cet appel à projets #DéDé qui a également récompensé les Vignerons indépendants à hauteur de 20 000 € pour leur projet de conception d’un tracteur électrique dédié à la vigne.

Paru le 5 juillet 2016 dans La Tribune

 

MicroTerra mise sur le compost en circuit court

Paru le 30/11/15 Dans Midi Libre :  MICROTerra mise sur le compost en circuit court

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Lunel – La start-up prône l’« écolocal» pour gérer les déchets verts.

Dans leurs locaux de la pépinière d’entreprise lunelloise Via Innova, Catherine Bouniol et Nicola Rapetti s’attachent depuis six ans à redonner bonne presse à un produit d’enrichissement agricole dont la simplicité n’a d’égal que son efficacité, tout en proposant une solution de traitement aux 100 000 tonnes de déchets verts collectés tous les ans dans chaque département. «Les conditions climatiques de la zone méditerranéenne et l’utilisation systématique d’engrais chimiques depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ont conduit à un appauvrissement des sols et à une perte de fertilité», déplore avec une pointe d’accent italien Nicolas Rapetti.

Un compostage «à la ferme»

Fort de ce constat, cet ancien employé du secteur agroalimentaire, diplômé en sciences de l’environnement et en agriculture durable, s’est lancé en 2009 dans l’aventure Micro Terra, une start-up spécialisée dans la valorisationdes déchets organiques par compostage en circuit court. «Nous partons d’une matière première qui existe et qui est déjà collectée par les entreprises spécialisées ou les collectivités pour en faire, au terme de notre process, un produit fini avec de vrais avantages écologiques et économiques.» Face aux techniques de méthanisation ou d’épandage des boues de stations d’épuration, Micro Terra veut proposer une alternative au traitement des déchets organiques à grande échelle. Elle fournit le procédé, l’expertise, trouve les gisements, avec en point de mire un modèle économique novateur : créer des réseaux locaux d’agriculteurs qui accueillent sur leurs terres des mini-plateformes de compostage en échange d’un accès gratuit au produit fini. «Depuis trois ans, nous menons des expérimentations sur un site de la communauté de communes du Pays de Lunel. Nous sommes dorénavant capables de produire du compost utilisable en agriculture biologique en trois mois.»
Cette solution innovante a déjà convaincu certains grands groupes du secteur, confrontés chaque année à une augmentation de 20% du volume des déchets verts à traiter.

LE CHIFFRE 100 000

C’est le chiffre d’affaires annoncé pour 2015. Et même si le projet d’une immense centrale à biomasse dans les Bouches-du-Rhône, à Gardanne, fait peser une certaine incertitude sur le marché, la start-up espère augmenter son chiffre d’affaires de 20% pour 2016.

PERSPECTIVES Nouvelles régions

Objectif numéro un pour Micro Terra : muscler ses réseaux d’agriculteurs composteurs. Une dizaine est en place aujourd’hui, dans le Languedoc-Roussillon et en Provence Alpes Côte d’Azur. Pour se faire, l’entreprise lorgne évidemment sur les exploitants Midi-Pyrénées, mais imagine aussi proposer son process à l’étranger.

6/11/2014 : Carnet de Campagne

Depuis 4 ans, Micro Terra réhabilite la production locale de compost en associant agriculteurs, industriels du déchet et collectivités locales pour l’assainissement des sols aujourd’hui très abimés.

Il y 15 ans, Nicola Rapetti a débuté sa carrière en tant que technicien environnement au sein d’une multinationale agro-alimentaire. Avec Micro-Terra, il souhaite participer activement au rétablissement du cycle de la matière organique au niveau local.

Que propose MICRO Terra?

Là où ils s’implantent, ils créent et coordonne une chaine nouvelle qui met en relation les agriculteurs, les collectivités locales et les professionnels des déchets de la région (par exemple Véolia). Pour faire du compost il faut des terres pour étaler les déchets, irriguer et oxygéner la matière pour qu’il soit stable et de bonne qualité. Micro Terra repère les fermes, évaluent les sols et négocie avec l’agriculteur un échange « terre contre compost ».

Lien de l’article

2/06/2014 : Dans le Languedoc Roussillon, Micro-Terr recrée les conditions de fertilité des terres agricoles

  • 2/06/2014 : LACROIX.COM et    RADIO CLASSIQUE

Version audio : chronique “Social Eco” de Christine Quentin :

Dans le Languedoc Roussillon, Micro-Terra recrée les conditions de fertilité des terres agricoles

Depuis 4 ans, Micro-Terra réhabilite la production locale de compost en associant agriculteurs, industriels du déchet et collectivités locales pour l’assainissement des sols aujourd’hui très abimés.

L’entreprise Micro-Terra a été mise en avant le 2 juini dans l’émission «Social Eco» de Christine Quentin, présentée par Nicolas Pierron, en partenariat avec La Croix, chaque jour à 6h55 sur Radio Classique.

Spécialisée en économie sociale et solidaire, «Social Eco» présente chaque jour une initiative dans le domaine de l’insertion par l’activité économique, l’environnement, l’habitat, l’éducation ou l’économie numérique.

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 Nicolas Pierron : Micro-Terra, une entreprise basée à Lunel en Languedoc-Roussillon, qui réorganise la production du compost dans la région pour rendre les terres agricoles plus fertiles et plus saines.

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Christine Quentin : Oui. On connait tous le Languedoc-Roussillon, notamment pour la qualité de son vin, malheureusement c’est une terre qui manque de compost, cette matière végétale et animale que l’on trouve dans le sol et qui la rend fertile. La chambre régionale d’agriculture estime que ses sols contiennent moins de 1% de cette matière organique, là où, en moyenne, il faut en compter 2 à 4% pour préserver la terre. Il faut dire que les agriculteurs locaux ne sont pas organisées pour produire leur compost.

Il font venir du centre de la France ou de l’international leurs fertilisants chimiques ou bio, alors qu’ils auraient la possibilité légale de le produire eux-mêmes. Beaucoup manquent de moyens techniques et se sont habitués à se fournir en matière déjà préparées. C’est pour répondre à cette situation que Micro-Terra s’est lancé il y a 4 ans pour créer une activité nouvelle, avec une organisation innovante de production de fertilisants sains et biologiques.

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N.P. : Que propose Micro-Terra?

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C.Q. : Là où ils s’implantent, ils créent et coordonne une chaine nouvelle qui met en relation les agriculteurs, les collectivités locales et les professionnels des déchets de la région (par exemple Véolia). Pour faire du composte il faut des terres pour étaler les déchets, irriguer et oxygéner la matière pour qu’il soit stable et de bonne qualité. Micro-Terra repère les fermes, évaluent les sols et négocie avec l’agriculteur un échange « terre contre compost ».

La société de recyclage identifiée comme partenaire amène ses déchets sur la parcelle de terre en question et Micro-Terra en assure le traitement quotidien. Une partie du compost réalisé est ensuite donnée à l’agriculteur comme un loyer. Agriculteurs qui n’a donc plus à en commander ailleurs. Le reste de la production est revendu aux voisins et à la collectivité à un prix très bas pour une forte valeur ajoutée. C’est un compost traçable, normé, valable pour de l’agriculture biologique, qui empêche l’érosion des sols et permet de faire des économie puisqu’il faut moins d’engrais.

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N.P. : Ce qui implique de changer les habitudes agriculteurs … Est-ce que ça marche, cette nouvelle chaine de production du compost ?

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C.Q. : Oui, les premiers tests ont été effectués avec la commune de Lunel. Les réactions des agriculteurs, de la ville et des sociétés de recyclage ont été positives, cela correspond à un besoin. Micro-Terra a depuis dupliqué sa démarche à Arles et Montpellier. Le modèle économique se stabilise avec une plus-value financée à l’entrée par les industriels dont Micro-Terra assure le traitement des déchets et, à la sortie, avec la revente auprès des agriculteurs.

Les fondateurs de Micro-Terra ont aussi créé la « Terra Box » pour les particuliers qui recherchent de l’engrais sain et facile à transporter. Ils veulent maintenant se constituer en SCOP pour effectuer des investissements supplémentaires et accélérer leur développement dans la Région du Languedoc Roussillon !

Christine Quentin

Lien article ici

02/05/2012 – Via Innova ; Micro Terra vous aide à créer un compost de qualité

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MicroTerra vous aide à créer un compost de qualité

Micro-Terra est en mesure de conseiller les acteurs (particuliers, collectivités, syndic) qui souhaitent améliorer la gestion de leurs déchets organiques. Notre vision c’est le rétablissement du circuit court de la matière organique.

La mise en place de la méthode Micro-Terra s’intègre à la plateforme de compostage existante en utilisant les moyens déjà en place.
L’accent est mis sur une vérification systématique des matières premières et sur le contrôle du procédé de compostage aérobie.

En procurant de façon contrôlée aux micros organismes, les éléments nécessaires à leur développement (eau et oxygène) on facilite le processus naturel de compostage.

Grâce à des indicateurs de haute technologie, nous pouvons piloter le process et ainsi adapter les soins à apporter aux andains.

Tout en assurant le suivi des plateformes nous souhaitons aussi assurer leurs débouchés en travaillant sur la diversification de l’utilisation du compost. En effet le compost recèle bien des secrets que nous voulons révéler pour améliorer notre environnement.

Notre savoir faire :

La transmission de savoir faire vous permet la gestion de votre plateforme en autonomie. Nous vérifions l’avancement du compostage grâce à des indicateurs innovants et ainsi nous pouvons garantir le bon fonctionnement en ajustant le process.

Avantages environnementaux

Micro-Terra vous apporte :

☑︎ Un moyen de contrôle des process de compostage, grâce aux indicateurs.
☑︎ Une réduction de 30% du temps de transformation de la matière organique.
☑︎ Une réduction des nuisances olfactives et environnementales
☑︎ Une agriculture durable et une sauvegarde des ressources de votre territoire.
☑︎ Avantages économiques

Micro-Terra vous permet :

☑︎ D’obtenir un compost de haute qualité dans un temps plus réduit.
☑︎ De satisfaire la demande grandissante d’un compost conforme aux normes en vigueur.
☑︎ De valoriser votre compost à un prix plus élevé que le marché.

  • VIA INNOVA est une pépinière d’entreprise fertilisante qui fait pousser avec vigueur les racines de votre entreprise et qui nous a aider à faire germer nos idées en nous apportant du conseil, de l’aide au développement du projet et des ressources humaines.

Article disponible ici 

 

21/09/2011 : Midi Libre ; Les jardiniers pourront bientôt déposer leurs déchets dans un composteur collectif

  •  Bientôt un composteur aux jardins partagés du Dardaillon
    AMÉLIE GIRARD
    Les jardiniers pourront bientôt déposer leurs déchets dans un composteur collectif. (© D.R)

    Le conseil municipal de Lunel-Viel, qui s’est réuni lundi soir à la mairie, a adopté à l’unanimité le projet de compostage citoyen pour les jardins partagés du Dardaillon Est de l’entreprise Micro Terra. L’entreprise, hébergée par la pépinière d’entreprise Via Innova, a mis en place une plate-forme permettant de fabriquer du compostage de très haute qualité.

    Le projet comprend une aire de compostage capable de traiter 5 200 kg de déchets par an, un espace de biodiversité incluant un verger, une prairie fleurie, un hôtel à insecte et une cabane végétale. Le tout pour la somme de 1 662,44 euros TTC. Les jardiniers locataires seront formés afin d’utiliser au mieux cette aire de compostage. “Ouvert en priorité aux utilisateurs des jardins, l’aire de compostage sera ensuite accessible aux habitants de Lunel-Viel après avoir suivi des formations”, souligne Jean Charpentier, maire de Lunel-Viel.